Édition du lundi 12 mars 2007
Le Conseil constitutionnel rappelle que les parrainages de candidats ne peuvent être rémunérés
Le Conseil constitutionnel a souligné vendredi que le parrainage des candidats à la présidentielle par des élus ne saurait être objet de «marchandage» ou de «rémunération».
Cette mise au point survient alors que le maire d'une commune a annoncé le 6 mars qu'il donnerait son parrainage au plus offrant. «Un maire a fait savoir publiquement qu'il présenterait à l'élection présidentielle le candidat qui apporterait aux associations de sa commune le meilleur financement», informe dans un communiqué le Conseil présidé désormais par Jean-Louis Debré. Le Conseil constitutionnel «tient à rappeler que la présentation d'un candidat à l'élection présidentielle est un acte personnel et volontaire, qui ne peut donner lieu ni à marchandage ni à rémunération».
Se disant harcelé par les «petits candidats» qui peinent à recueillir les 500 signatures nécessaires, André Garrec (DVD), maire de Noron-la-Poterie, commune de 300 habitants, située en région Basse-Normandie, a déclaré qu'un «parrainage ne signifiait pas un engagement politique», et qu'en conséquence il accepterait «le chèque du plus offrant» pour financer les trois associations culturelles et sportive et l'école maternelle du village.
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